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L'ANC suspend Zuma pour son soutien à un autre parti en Afrique du Sud

L’ANC, le parti au pouvoir en Afrique du Sud a suspendu l'ancien président Jacob Zuma lundi, après qu'il a apporté son soutien à un nouveau parti politique en vue des élections nationales de cette année.





Cette annonce fait suite à des semaines tendues sur la question de savoir si l'ANC prendrait des mesures contre Jacob Zuma, qui a dirigé le parti de 2007 à 2017 et a été président de l’Afrique du Sud de 2009 à 2018.


La décision de suspendre l’ex président sud africain est une preuve vivante de la tension qui règne entre Zuma et son successeur, l'actuel président Cyril Ramaphosa. Lors d'une conférence de presse en décembre, Jacob Zuma a déclaré qu'il voterait pour le nouveau parti MK et que sa décision de tourner le dos à l'ANC était due au leadership de Cyril Ramaphosa tout en déclarant conserver son statut de membre de l'ANC.



Le nom du nouveau parti politique irrite également l'ANC. MK est l'abréviation de uMkhonto we Sizwe, le nom de l'aile militaire de l'ANC, aujourd'hui disparue, créée par Nelson Mandela en 1961 pour lutter contre le système d'apartheid de la minorité blanche en Afrique du Sud.


L'ANC a déclaré que la conduite de Zuma en faisant campagne contre elle était "inconciliable" avec la Constitution du parti, ajoutant que "Zuma et d'autres personnes dont la conduite est en conflit avec nos valeurs et nos principes se retrouveront en dehors de l'ANC."


Pour rappel, Cyril Ramaphosa a accédé au pouvoir en promettant de nettoyer l'ANC et a pris la présidence après que Zuma, 81 ans, a été contraint de démissionner en 2018 sur fond d'allégations de corruption. Zuma est actuellement en procès et fait face à de multiples accusations liées à un contrat d'armement de plusieurs milliards de dollars que le gouvernement sud-africain a signé avec la société d'armement française Thales il y a plus de 20 ans, alors qu'il était vice-président.


L’ancien homme fort du pays bénéficie toujours du soutien de certaines régions d'Afrique du Sud, et plus de 300 personnes ont trouvé la mort dans les émeutes de 2021, lorsqu'il a été condamné à une peine de prison pour outrage à magistrat pour avoir refusé de témoigner dans le cadre d'une enquête sur la corruption du gouvernement alors qu'il était président. Il s'agissait des pires troubles publics en Afrique du Sud depuis la fin de l'apartheid en 1994.


Le Congrès National Africain est au pouvoir avec une nette majorité depuis la fin de l'apartheid il y a 30 ans, mais sa popularité n'a cessé de dégringoler.





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